Qui donc ne te craindrait, |ô, roi des peuples ?
On doit te craindre
car parmi tous les sages |de tous les peuples
et dans tous leurs royaumes,
nul n’est semblable à toi[a] !
Tous, en effet, sans exception, |ils sont insensés et stupides,
et leur enseignement |est une absurdité,
car il ne porte |que sur un dieu en bois.
C’est de l’argent battu |apporté de Tarsis,
de l’or venu d’Ouphaz[b],
une œuvre de sculpteur, |le travail d’un orfèvre.
On revêt ces dieux-là |de vêtements de pourpre |et d’étoffes d’azur,
mais tous ne sont que l’œuvre |d’habiles ouvriers.

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Footnotes

  1. 10.7 Voir Ap 15.4.
  2. 10.9 Tarsis : aux confins occidentaux de la mer Méditerranée, sans doute en Espagne (voir Gn 10.4 ; Jon 1.3 ; Ps 72.10). Ouphaz, mentionné aussi dans Dn 10.5, est inconnu. Certaines versions anciennes ont remplacé par Ophir, célèbre pour son or (1 R 10.11 ; 22.49).